Un petit Zombie Kebab, ça vous tente ?

Alors que je disposais de plusieurs heures à tuer un samedi matin, dans le train, je me suis dit : « Il me faut de la lecture, et de la bonne ! Mais quoi ? »

Surfant sur l’immensité de la toile, mes yeux furent attirés par une couleur orange – plutôt flashy avouons-le – où je pus distinguer une espèce de hamburger géant blanc (sauf qu’en fait, c’est le pain d’un kebab bien sûr, mais on ne peut pas gagner à tous les coups), sur lequel se déversait une sauce noire. Je lus « ZOMBIE KEBAB », là où l’on souhaiterait plutôt trouver notre bon vieux mixage de viandes et son accompagnement de légumes en tout genre. Mais après tout, pourquoi pas ? Un zombie, ça reste sympa, et comment refuser un bon kebab ?

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Intriguée, je me suis jetée sur le résumé pour découvrir ce qui se cachait réellement derrière ce titre alléchant. Agréable surprise : des zombies, du sang, de la violence, de l’humour, et de la dénonciation en prime ! Bon, je me la joue à vouloir écrire quelque chose moi aussi, mais passons aux choses sérieuses. Je n’ai pas le talent de l’auteur. =)

Ledit résumé : « Au mauvais endroit, au mauvais moment : l’expression semble avoir été pensée pour Hakim, un banlieusard qui multiplie les petits boulots pour subvenir aux besoins des siens… jusqu’au jour où un accident fait basculer sa petite vie. Hakim devient alors le « patient zéro », le point de départ d’une apocalypse zombie. Malgré sa transformation — et une faim permanente —, Hakim conserve intactes ses facultés intellectuelles (ou presque) et s’en sert pour témoigner. Que fera-t-il de son nouvel état : protéger le monde, ou bien le dévaster ? »

Format numérique ou livre papier, chacun y trouvera son bonheur. Personnellement, j’ai décidé d’enrichir ma bibliothèque numérique, à défaut de ne pas avoir une immense pièce où stocker mes livres papier (oui, comme dans La Belle et la bête, tout à fait). Achat fait le vendredi, j’ai dû patienter jusqu’au lendemain matin pour me plonger dans la vie atypique d’Hakim.

Hakim pour moi, c’est le genre de héros anti-héros, et qui le fait bien. Pas de chichis, pas de clichés, on évolue aux côtés de ce mec des banlieues qui tente de joindre les deux bouts pour sa famille et lui-même. Pas d’études, il vit de ce qu’il peut quoi, et on ne le plaint pas en fait. Il a du courage, il se donne du mal, il encaisse pour le bien des siens. Jusque-là, tout va bien. Et puis, on entre vite dans l’histoire, le décor se place rapidement et sans fausse note. En gros, je pense qu’on accroche dès les premières lignes, ou on n’accroche pas. J’ai accroché.

 On est vite pris dans l’action, les choses se suivent et ne se ressemblent pas. De l’attendu, de l’inattendu : j’ai senti des choses venir, mais peu, étant beaucoup plus souvent bluffée par les péripéties, les situations cocasses ou parfois dramatiques qui assaillent notre pauvre Hakim ! On n’a pas le temps de s’ennuyer, et au final, on se retrouve à notre tour zombifié, n’ayant aucune envie de sortir de cet état cadavérique. Ma seule déception ? Le nombre de pages. J’en voulais encore ! Et puisqu’il est difficile pour moi de vous parler encore du livre sans vous spoiler, je vais m’arrêter là… Mais du coup, on fait quoi les gars, on passe commande ou quoi ?

Pour conclure, c’est un bon zombie kebab très digeste, qui m’a laissée sur ma faim parce que je suis gourmande : quand c’est bon, on en veut encore !

J’ai été très heureuse de cette découverte et j’espère en découvrir davantage dans une prochaine histoire. Olivier Saraja, merci pour ce délicieux repas ! Je reprendrai bien un kebab… 😉

Vous aussi, goûtez-en un peu avec un extrait gratuit ou soyez gourmands (comme moi) et prenez l’intégralité du menu chez les Studio Walrus !

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