Léa Bacal T.4, Aura Sombre – Anne Bardelli

Bonjour tout le monde ! Cela faisait un moment que je n’avais rien posté ici… Et pourtant, j’ai lu ! Beaucoup. Cependant, les aléas de la vie privée ont participé à mon silence. Je retrouve peu à peu mon temps libre, ce qui devrait me permettre de reprendre les chroniques, modestes mais qui ont le mérite – je pense – de donner un avis sincère sur mes lectures.

Je reprends donc du service aujourd’hui pour vous parler du tome 4 des aventures de l’agent du GIAR Léa Bacal, Aura Sombre, d’Anne Bardelli. Ce tome est bien évidemment disponible sur le site des Editions du Petit Caveau 🙂

leabacal4okpng

Résumé

Des corps retrouvés exsangues, des histoires d’auras, de chakras, d’énergie vitale…
Léa n’est plus vraiment zen depuis qu’elle a reçu la nouvelle concernant Hunter en pleine face, mais il lui en faudrait beaucoup plus pour qu’elle soit prête à se mettre au yoga et aux tisanes détox.
C’est avec l’aide d’un collègue du GIAR que Léa se lance sur les traces de cette créature étrange qui semble se nourrir en absorbant la vitalité de ses victimes et qui laisse les cadavres derrière elle comme un Petit Poucet pervers.
Parfois, le karma peut être bien pourri…

Des tomes existants, j’avoue que cette couverture est ma préférée. Je la trouve très bien réalisée, très représentative du texte, et je la trouve beaucoup plus sombre que les autres. Elle est encore signée Erica Petit, que je félicite vivement.

J’avais hâte de retrouver Léa, après les mésaventures vécues précédemment, notamment le gros coup dur en fin de tome précédent (non, pas de spoil !). Je me demandais ce qu’elle allait devenir, que serait sa vie désormais. Et Anne Bardelli, loin de tomber dans des clichés à mourir d’ennui, nous montre une femme indépendante – ou presque – que rien n’arrête. Elle part dans une nouvelle enquête, corps et âme, où les corps sont retrouvés vidés de leur sang, mais sans que ses amis aux crocs pointus en soient les responsables.

L’arrivée d’un nouvel ennemi, original qui plus est, redonne un coup de boost à la série. Non pas que l’ennui pointait, mais il aurait pu y avoir une boucle comme dans certaines séries (livresques ou télé d’ailleurs), où le fond reste le même, et même si l’on ne connait pas tous les rouages, on sait d’avance comment cela va se terminer. Une fois encore, Anne Bardelli nous montre qu’elle recherche l’originalité, la nouveauté, et que le monde surnaturel a beaucoup plus à nous offrir que des vampires et des loups-garous.

Le style s’améliore au fur et à mesure, la lecture est plaisante, agréable, fluide. Les descriptions permettent de s’immerger pleinement dans l’histoire, de se trouver aux côtés des personnages. Le monde n’est pas tout rose, et aucune aura ne protège un individu plutôt qu’un autre. Les personnages évoluent également, grandissent, mûrissent, pour notre plus grand plaisir. Eh oui, la vie n’est pas un long fleuve tranquille. Nous sommes donc à deux points très positifs pour ce quatrième tome. Néanmoins, et ceci sera très personnel, j’ai pu deviner la suite des événements à certains passages, par des indices, aussi discrets soient-ils, ce qui m’a un peu gâché certains « dénouements ». Pour autant, l’histoire m’a emportée, et cet effet de surprise « raté » a été oublié par la suite. Enfin, le rythme est soutenu, il n’y a aucun temps de pause entre les événements. Tout s’enchaîne correctement, on ne perd pas le fil, ce qui accentue la force du texte (le thème est bien ancré !).

Ma patience a été récompensée : Anne Bardelli est à la hauteur de mes espérances et nous offre un quatrième tome plein de rebondissements, d’originalités, et de promesses. Tous les éléments sont réunis pour nous filer le frisson, nous faire perdre haleine ou encore nous faire retenir notre souffle. Que peut-on demander de plus qu’un cinquième tome ? Léa Bacal prend une place importante dans nos bibliothèques, au détriment de sa santé morale.